dimanche 27 avril 2014

Escapade lyonnaise (1)

Le prétexte m'en a été donné par l'exposition "La mode en temps de guerre. Pour vous Mesdames"
organisée par le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation. Comme il m'était revenu l'honneur de faire le programme de ces deux journées, une recherche rapide sur Internet pour repérer les musées dédiés au travail de la soie m'a amené à sélectionner la Maison des Canuts. Nous avions donc deux points de chute, pour le reste, nous n'avons pas compulsé de guide touristique, nous avons fait confiance à nos pieds pour nous guider !

Nous avons ainsi découvert une ville au riche passé, qui a émerveillé nos yeux et notre âme. J'ai pris beaucoup de photos, en prévision du reportage à transmettre. Bien entendu, certaines ne trouveront pas leur place ici, alors que d'autres, que je n'ai pas prises, auraient été bien utiles !

Afin de mettre des mots sur ces images, je me suis documentée sur le site culturel de la ville de Lyon. Les annotations bleues en sont extraites. Mais cet article rendra compte surtout d'impressions, de ressenti. Il ne sera pas toujours d'une grande précision. Par exemple je n'ai pas noté le nom des rues chaque fois que je prenais une photo.

Arrivés à la gare de la Part-Dieu, nous sommes passés à proximité de l'Hôpital de l'Hôtel Dieu dont la façade actuelle de 375 m est due à Jacques-Germain Soufflot (XVIIIème siècle)
afin de nous rendre sur la place Bellecour pour collecter des informations à l'Office du Tourisme.

Cette immense place est bordée d'immeubles aux multiples fenêtres, ce qui est d'ailleurs la caractéristique architecturale de cette ville. Où qu'on soit, les immeubles et leurs fenêtres sont tirés au cordeau.


 La place Bellecour semble être un lieu de passage très fréquenté. Notre escapade ayant eu lieu les 18 et 19 février, de nombreux promeneurs y faisaient halte pour se réchauffer aux rayons de soleil bienvenus après une longue période pluvieuse.
Cette place, occupée en son centre par la statue de Louis XIV, fut réalisée de 1713 à 1738 puis modifiée sous Napoléon.  
 
[C'est] l’une des plus grandes places d’Europe (310 m par 200 m), site central de la Presqu'île (entre Saône et Rhône). où ont lieu des animations occasionnelles,comme la grande roue

 Au loin, la Basilique de Fourvière veille sur les hauteurs, ainsi qu'une Tour métallique construite à l'occasion de l'exposition universelle de 1894.
Nous avons ensuite remonté la rive droite de la Saône pour nous rendre à La Croix Rousse.
 
 Certains quais étaient à flot. Ce qui ne nous a pas empêché d'admirer :
l'immeuble Planchon sur les quais Fulchiron (deuxième immeuble blanc en partant de la droite) construit en 1846 par Pierre Bossan, architecte de Fourvière. Cette photo a été prise du pont Bonaparte. 
 l'église Saint-Georges et le lycée Saint-Just (ancien grand séminaire)
le chevet de la cathédrale saint-Jean aux pieds de Fourvière
En continuant notre promenade, nous avons admiré à l'angle du quai de la Pêcherie et de la rue de la Platière cette magnifique fresque murale :
Sur la scène de ce "théâtre-bibliothèque", les acteurs sont des livres dont les auteurs sont nés ou ont travaillé dans la région lyonnaise. Près de 500 références et des extraits de textes représentent, dans un faux désordre, notre patrimoine littéraire... Rabelais, Louise Labé, Voltaire, mais aussi Reverzy, Frédéric Dard, Annie Salager…, tous en profitent pour adresser un clin d'œil aux bouquinistes, juste en bas, sur le quai.
Depuis plus de vingt ans, les artistes de la Cité de la Création l'affirment en couleurs et trompe l'œil. Ces muralistes épris d'esthétisme et de pédagogie rendent hommage au patrimoine lyonnais en une quinzaine d'étapes.

Nos pas nous ont mené ensuite vers la place des Terreaux, aménagée au XVIIème siècle sur d'anciens marécages avec : 
 l'Hôtel de ville construit par l'architecte de la ville Simon Maupin en 1646,
la fontaine Bartholdi réalisée en plomb martelé et repoussé en 1887,
 et le musée des Beaux-Arts dans les bâtiments d'une ancienne abbaye royale du 17ème siècle : l'abbaye des Dames de Saint-Pierre. Avant d'être un musée des Beaux-Arts généraliste, le musée des Beaux-Arts de Lyon a notamment été un lieu d'apprentissage pour les dessinateurs employés par la Fabrique lyonnaise (notamment de motifs floraux). Ouvert au public depuis 1803 et entièrement rénové en 1998, le musée des Beaux-Arts de Lyon propose l'une des plus importantes collections d'oeuvres d'art d'Europe.
 
 
 
 
 Puis nous avons grimpé à l'assaut de la Croix Rousse.

samedi 12 avril 2014

Savoir-être

"[Avoir] une philosophie de vie très équilibrée. [Être] optimiste. [   ] Quand vous êtes sympa et souriant, vous attirez la sympathie. Les gens sont à leur tour sympas et souriants avec vous, ça aide dans la vie de tous les jours"

C'est ainsi que le docteur Chapuis, médecin du sport, explique la longévité de Robert Marchand qui, le 17 février, a parcouru à vélo 26, 925 km en une heure. Pour les cyclistes costauds, aguerris et chevronnés, ce rapport distance/temps est dérisoire. Les professionnels qui s'y sont essayés dépassent les 50 km/heure.  

Mais ce qui s'est passé sur la piste du vélodrome de Saint Quentin en Yvelines 
 


 ce 17 février est bien un exploit :  
Robert Marchand a 102 ans
Les autorités cyclistes ont d'ailleurs dû créer une catégorie pour pouvoir homologuer sa performance.

Le vélodrome, inauguré le 16 février et ouvert au public les 18 et 19 février (j'y étais) ,
s'est payé là un bon coup de pub : taper "record de l'heure" sur un moteur de recherche, ce sont les nombreux reportages publiés à l'occasion de cet exploit qui s'affichent.

La longévité de Robert s'explique sans doute aussi par des composantes génétiques favorables. Pour ce qui est de l'hygiène de vie, "il use de tout, mais n'abuse de rien"